Adriana m'écrit sa recette pour faire du pain au four, même plus besoin de traverser ma rue...
J'apprécie ce moment et si parfois je ne comprends pas tout car la conversation s'accélère un peu, je me sens bien parmi eux. Nous comparons nos deux pays ils ont l'air heureux comme en France après guerre. Ils ne courent pas comme nous à la recherche d'un bonheur absolu, ils savent trop bien qu'il faut apprécier le moment présent et qu'ils en sont les acteurs. Le Chili est riche non seulement de ses ressources naturelles, mais aussi d'une joie de vivre et de partage avec simplicité en conservant les fondements de fraternité qui les caractérisent. Les élections sont pour dimanche et même si au fond ils sont optimistes ils espèrent que le réalisme l'emportera sur le modernisme.
Alexandra regarde pousser son petit Vincente pendant que j'écoute Andrea me parler de son voyage en Afrique. Elle fait plaisir à voir cette pétillante fille pleine d'énergie. Le hasard me la fait recroiser le soir même alors qu'elle allait faire de la musique avec un groupe. Je lui souhaite le bonheur qu'elle mérite. "Un beso " et on se quitte.
Le repas terminé on fait quelques photos souvenir. J'espère vraiment les revoir un jour. Merci encore à vous.
Mario, l'infatigable m'accompagne à Viña del Mar tout l'après midi. J'ai un guide extra.
Le retour va aussi vite qu'à l'aller, à fond, tu t'accroches dans les virages. On se sépare au pied de l'hôtel,merci Mario tu es quelqu'un de bien. À bientôt j'espère. Et si vous allez à Paris, je suis prêt à vous rejoindre pour à mon tour vous revoir et vous guider.
