Le soleil était timide ce matin. A mi chemin, le temps se couvre, il pleut. On laisse le bitume pour 50 km de terre battue. Au début, bon, ça glisse un peu. Le chauffeur ralentit mais poursuit sa "route". Plus on avance, plus ça se complique, on vire au Paris- Dakar....
Dans le minibus, on fait tous connaissance, je suis le seul étranger. Adriana et son époux Mario, de Valparaiso sollicitent mes neurones espagnols, on rigole bien.
Arrivés à destination, vu le temps, on n'ira pas voir les pingouins ni les dauphins. Le guide est déçu, personne ne grogne, on prend ça avec philosophie. Le retour sera mémorable, trajectoire impossible, les voitures sur les bas côtés et nous hors de la piste, on se retrouve cinq à six pingouins à pousser le minibus et à gratter sous les roues.
La boue en haut des chaussures, on arrive de justesse à nous sortir du pétrin. Le chauffeur a toujours su garder son calme et Louis, le guide toujours au top. Restau pour nous récompenser, le soleil est de retour et on a la chance de pouvoir photographier un renard des sables, un zorro.
Rien n'est facile au pays des pingouins... Biz
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