Rosario (suite)

Déambulations dans la ville, quelques photos du terminal omnibus qui ressemble un peu à la gare de Limoges.... des librairies et, par cette chaleur, je flâne à l'ombre des places. Quand il fait vraiment trop chaud je rentre à l'hôtel, un peu de clim, une grosse sieste, et c'est reparti pour la fête. Dans le grand parc où aura lieu le départ du Paris-Dakar, un grand folklore réunissant les pays d'Amérique du Sud et aussi tous les pays émigrants. Ainsi la Palestine au milieu d'Israël, de l'Iran, du Liban, le Japon aussi, certains pays de l'ex- union soviétique. Les odeurs de nourriture, les musiques, les messages de paix, voilà une grande fête qui ouvre mon appétit. Après le grand verre de vin, je n'aurais peut être pas dû enchaîner sur un café irlandais. Erreur fatale, j'ai mis longtemps pour m'en remettre... le très large fleuve , le Parana, avec sa fraîcheur, m'a fait du bien. . Sorti de ma torpeur, une bonne heure plus tard, je profite de toutes ses danses, et dans cette ivresse collective je passe inaperçu. Je rentre vers minuit en ayant encore craqué pour une paire de lunettes. Si tout ce que j'ai acheté ici n'est que copie, j'ai toutes les chances de rentrer en slip en France, et même le slip Nike, j'suis pas sûr... paraît qu'il fait moins chaud de l'autre côté de l'atlantique. Pas certain que je puisse  embaucher tellement j'vais être malade, alors pour le vélo...