lundi 18 novembre 2013

Cheval à Mendoza

Journée de rêve. On est une douzaine à vouloir se lancer dans l'aventure. Des chiliens, des allemands, des anglais, des suédois etc. La langue officielle bien sur est l'anglais mais dans le rallye à cheval, personne ne causait, chacun devait prier dans sa langue natale peut être...
Au pays des "gauchos" l'expérience du cheval c'est quelque chose. Xavier, prononcez rravié, aime sa terre, ses chevaux qu'il manie à la perfection.














 Mes expériences de cheval se limitaient à la Camargue, un gros cheval capable de tirer une charrue, et un terrain plat avec petits pas ,tout doux... woooh!
Ici, l'apprentissage se fait vite. D'une main tu tiens les brides et l'autre, et bien tu protèges ton leg patrimonial pour ne pas monter dans les aigus à ta prochaine chorale...



Bien sur le cheval fait ce qu'il veut et je n'ose pas trop le brusquer, la position Zorro, c'est pas pour moi. Je n'imaginais pas qu'un cheval puisse gravir des pentes comme ça. On a joué aux cowboys et l'image de Lucky Luc montant à la verticale avec son Joly Jumper m'est revenu à l'esprit un moment. La descente, même en vtt je ne la fais pas. Si tu tombes, t'as droit aux cactus ou aux grosses pierres. Et très vite, tu passes en position galop. Bon, c'est vrai, j'avais pris un peu de retard alors j'ai cravaché un peu fort, une envie comme ça. Mais encore faut il savoir arrêter la bête sans trop la cabrer.... pas évident tout ça.










































 







Après trois heures de cheval,  on revient au ranch, le dos en compote mais heureux . Je recommande vraiment cette escapade à tous ceux qui passeront par Mendoza.
Et c'est en photographiant un cactus que j'ai fait la rencontre....   là, à vingt centimètres de mes pieds,  d'une araignée grosse comme ma main quand elle écarte les pattes... une vraie mygale, velue comme une portugaise,  et bien dodue,  mais un peu timide. Le reflex, comme pour les champignons, c'est de regarder autour..   , mais la fille est solitaire, ça tombe bien, moi aussi. J'évite les préliminaires et la prend en photos, la prendre dans mes bras, non merci, je ne suis pas un garçon facile..  On se quitte en toute amitié, je respecte sa solitude..







La nuit tombée, un brasero nous attend avec une viande, enfin des viandes, des saucisses et tout ce qui va avec. J'ai du boire un litre de vin, du malbec, pour faire couler tout ça. Nuit de pleine lune, quelques étoiles, la ville est loin, la chaleur est douce, soirée inoubliable. Chacun raconte une anecdote de son voyage autour du feu. Xavier est heureux de nous gaver de sa délicieuse viande cuite à point. Ses yeux clairs brillent et son sourire est  radieux. Notre bonheur fait le sien. On l'accole avec joie, merci encore. Il parle un peu le français mais aussi quatre autres langues parfaitement. Un béret vissé sur la tête, il passerait pour un basque.


































Retour à l'hôtel aux alentours de minuit légèrement empourpré, le soleil, le vin, le vent du galop, une grosse douche et au lit. Pas près d'oublier cette merveilleuse journée.

5 commentaires:

  1. excès lent .... mais aurons nous des photos ?

    RépondreSupprimer
  2. et vue le trop enlevé ou le galop intempestif .....les images risquent d'être un tant soit peu déséquilibrées !

    RépondreSupprimer
  3. salut Pascal
    voila deja bien longtemps que tu es parti !
    et comment dire....franç--- et moi... enfin tu vois...
    bref tu vis là une belle aventure Continue la encore !
    GG

    RépondreSupprimer
  4. Je pensais justement à toi hier. J'avais surnommé mon cheval Gérard, pas très violent dans l'effort et toujours vouloir bouffer.mais la comparaison s'arrêtait là... pour le reste, pas de comparaison possible. Pour ce qu'est de la belle et la bête, ça devait arriver.... enfin...

    RépondreSupprimer
  5. waoouuuhhhhh tu parles aussi à l'oreille du cheval .... en tout cas il t'écoutais, mais t'en es-tu aperçu ?

    RépondreSupprimer