Valparaiso

S'il est une ville colorée, c'est bien Valparaiso. Définie comme insoumise, tapageuse, picaresque, crasseuse,( surtout qu'elle sort de 10 jours de grève de poubelles), mais infiniment belle, avec ses murs peints, et cette jeunesse qui se bécote à longueur de journée. Ici on vit, on aime, on se sourit, on embrasse goulûment, on manifeste aussi, on est humain.
Appareil photos en main, il me prend une frénésie irrépressible, tous ces murs, toutes ces couleurs, la créativité, place à l'excès, mais celui qui tend vers le beau.
Ça donne soif et faim aussi. Je goûte de nouveaux vins à base de merlot, je tente aussi quelques pâtisseries, l'extase. Pas étonnant que Pablo Neruda y élu domicile avec vue sur la mer.

Une quinzaine de collines, des funiculaires, des escaliers qu'il vaut mieux éviter par temps de pluie, ce qui doit être rare, un tramway, des bus, un métro, le tout dans une ambiance tonitruante..

 

 

Demain, je déjeune chez Mario et Adriana et le soir ce sera discothèque pour prendre le pouls et mieux rentrer dans le tempo. Salsa au programme.