samedi 19 octobre 2013

Asuncion (suite)

Encore le bus. Je dois m'assurer qu'il n'y a pas d'autres possibilités pour me rendre à Salta qu'en arrivant en sueur dans un bus dans lequel je vais passer 18 ou 19h.
Alors, le bus, encore lui. Asuncion , comme la plupart des villes du Paraguay, est en damier. Chaque case est nommée quadra. Tous les deux quadras les véhicules roulent dans un sens, et les autres, dans l'autre sens. Les grands axes étant à circulation double sens. Il faut s'imaginer des centaines de bus, toutes les mn à peine. Lequel prendre dans cette immense toile d'araignée? Si tu connais la direction de l'endroit où tu veux aller, tu te mets sur un axe passant et au premier bus, tu demandes l'endroit où tu désires aller. Soit t'as de la chance et tu es sur la bonne voie, soit tu vas deux quadras plus loin dans la parallèle, et Bingo!
Il fait chaud, peut-être 32 degrés, je saute dans le bon bus pour me rendre au terminus d'Asunción.








Pour faire arrêter le chauffeur, une ficelle au plafond. Des vendeurs de toutes sortes montent et descendent en passant soit dessus, soit dessous le tourniquet. Le plus marrant, c'est le ballet des gens qui se déplacent au gré du soleil, à l'intérieur pour trouver l'ombre.
Bidonvilles à gauche, la misère est partout mais organisée et sans autre violence que celle d'exister.





J'ai bien fait d'y aller!. Lundi, départ du terminus 11h 30, qui accepte mon vélo, on va plus au Sud, à la frontière argentine, Résistencia. Ensuite, la frontière, pour les passeports, que j'aurai pris soin de vérifier... un autre bus, et direction Salta, basta pronto...Et j'économise plus de 200 000 guaranis par rapport à la ville frontière qui jouxte Asuncion.
Retour dans le centre en taxi. Ce soir il m'emmène en boîte pour me faire sentir l'ambiance de la capitale. Pas un truc à touristes, du bon, du vrai, enfin j'espère...
Lundi, il viendra me prendre, avec le vélo, pour aller au terminal. Vive les taxis.
Divers monuments, une guide de 14 ans très cultivée et surtout très militante, m'accompagne, un plaisir cette jeunesse.



Palais présidentiel



























La cathédrale d'Asuncion



Le panthéon de los Heroes

















































































Visite de la ville et resto.



 
L'assiette se paie au poids. Tu prends ce que tu souhaites. J'ai goûté toutes les viandes grillées, les asado, comme ils les appellent. Et puis bien entendu, tous les desserts. Pour une valeur de dix euros. À côté de moi, un italien, du même hôtel que moi. On sympathise, quatre chiliennes à côté aussi. Que du bonheur!!!!










 
 
  
 
 

6 commentaires:

  1. Bon appétit et bonne virée en boite ! Profite avant la Cordillère. Biz

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  2. bonjour le Rascal ... je vois que tout s'organise gentiment autour de ton aimable personne, le guide, le taxi, el collectivo avec une journée transfert des mornes plaines paraguyenne et gascogne aux puertos de la cordillère à plus de 5000 mètres sur des routes comme j'imagine celle du tour de france 1910 où les premiers cols étaient franchis avec notamment le duel Lapize Faber de chez Alcyon! le dénommé Lapize vociférant au passage du tourmalet "bande d'assassins' aux commissaires nous étions en 1910 et qu'à 2300 mètres environ !
    tu vas taper dans le bordel dans quelques jours ... nous te suivons gourmands aux nouvelles aventures si la tablette résiste !!!

    le vingt coeurs de taizé ...

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  3. on aurai aimé voir les chiliennes aussi ...

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  4. un de tes ancien prof souhaiterai correspondre il hésite .... il faut pas toucher au feu avant gauche de son auto !!!!

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  5. BOnsoir cochonou un petit message de prendre de tes nouvelles Fabien et Magali

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  6. méiléoù le Rascal pas de nouvelle depuis le 19 !!! avec 74% d'humidité, faudrai pas qu'il nous chope quelque chose avant la cordillière !!!
    mange bien fait toi des réserves les taupinières approchent ....

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