samedi 26 octobre 2013

Jujuy Purmamarca Miamara

Pas de pluie ce matin, 6h et demie, top départ. Brouillard pendant 50 km, et ça commence fort, presque trente kms de côte. Tu passes de 1200 mètres à 2500 sans trop voir la route devant et en ayant les yeux rivés sur le rétro pour voir arriver les poids lourds, c'est préférable.
Frustré de ne rien voir sur les côtés, je suis bien content d'ignorer la route en constante montée. Je fatigue un peu, et quand je suis au moins bien, pour ne pas dire au plus mal, je pousse une voiture enlisée dans un chemin. L'altimètre me renseigne, 2300 mètres, le sommet ne doit pas être bien loin.
Je bascule avec un fort vent de face, mais quel spectacle grandiose. La montagne apparaît de part et d'autre. Les nappes de brouillard prennent de l'altitude, du bonheur plein les yeux.










































 




Je croise mes premiers cyclistes chargés eux aussi comme des mules. Régine et Michel du Jura. Partis depuis juin je crois, leur balade est de 9 mois. La petite soixantaine, z'ont l'air en pleine forme. Après le Pérou et la Bolivie, ils se dirigent sur Ushuaia, ayant auparavant sillonner l'Espagne et le Portugal etc...





Deux km plus loin, deux argentins, taillés pour la course. Marcelo et Ileana, joli prénom. Eux, rentrent sur Salta. Ils sont partis depuis deux mois, les veinards...y en a qu'ont de la chance....









Mon hôtel est 14 km plus loin que la route que je devrai prendre pour aller au Chili. Je choisis, même si je suis un peu ratatiné, d'aller à Purmamarca photographier la montagne aux sept couleurs. Michel et Régine n'ont pas profité de la vue tant il pleuvait hier. Là le temps s'y prête, photos.












Collé à la route, je rampe jusqu'à ma prochaine demeure reçu par Valéria, 29 ans, célibataire, plutôt jolie, il y aura une photo, si elle est ok.


 







Ce soir, c'est moi qui fait la cuisine, et comme j'ai besoin de récupérer, je resterai une nuit de plus avant d'attaquer le dur. Et puis, j'ai besoin de faire des globules rouges, chez elle, je dors à 2500 mètres, c'est nécessaire...faut se chouchouter un peu....

3 commentaires:

  1. enfin le Rascal tape dans le bordel il était temps .... une journée de globule rouge est nécessaire en effet plus haut que le tourmalet disdonc !!! quelle température à ce niveau ?

    RépondreSupprimer
  2. Merci de nous faire partager ton aventure avec autant de précision et d'humour. Nous échangeons avec Jacques sur les péripéties de ton voyage chaque dimanche matin . Mucho ànimo para la Cordillera ! Pascal, le kapo repenti du camp de la Braconne.

    RépondreSupprimer
  3. putain encore des concentratortionnaires allah braconne !!!

    RépondreSupprimer